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Auteur Stéphanie Deschamps |
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Gravure ou photographie? / Stéphanie Deschamps
Titre : Gravure ou photographie? : une curiosité artistique: le cliché-verre Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphanie Deschamps, Auteur ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35340-014-0 Note générale : Catalogue de l'exposition organisée par le musée des Beaux-Arts d'Arras dans le cadre de l'opération Feuille à Feuille.
Reflet d'une époque fascinée par la recherche de nouvelles techniques de reproductibilité des oeuvres, le cliché sur verre a séduit des peintres tels que Delacroix, Daubigny, Rousseau et Corot. Le catalogue propose de revisiter l'histoire de cette technique.Langues : Français (fre) Catégories : 9.1.3 Techniques d'imprimerie
9.1.7 Techniques photographiquesIndex. décimale : 22 110 Photographie Note de contenu : Nous restons aujourd'hui très dépendants, pour la description précise de cette nouvelle technique, aussi bien que pour les circonstances de sa naissance, de l'article de Germain Hédiard publié en 1903 dans la Gazette des Beaux-Arts. Celui-ci connaissait personnellement ou par leurs héritiers directs ceux qui, à Arras, avaient pour la première fois mis au point le cliché-verre, et l'avaient ensuite diffusé auprès des artistes avec lesquels ils étaient eux-mêmes en relation. Le peintre Constant Dutilleux, ami de Delacroix et de Corot, peintre et imprimeur-lithographe, qui résidait à Arras, un professeur de dessin à l'école du génie d'Arras, Léandre Grandguillaume, et un industriel, fabricant d'huile et également peintre amateur, Adalbert Cuvelier, furent de ceux-ci.
Ces deux derniers étaient passionnés par la photographie naissante, avec Charles Desavary, peintre et photographe qui devint par la suite le gendre de Dutilleux. «Voici en quoi consiste la chose elle-même», écrit Hédiard. « On prend une plaque de verre ou de glace sur laquelle on produit, non pas à l'aide de la chambre noire, mais à la main, un dessin par transparences et opacités, analogue à un négatif photographique, et l'on tire ensuite ce dessin sur papier sensible, exactement comme un cliché ordinaire. Si l'impression relève de la photographie, la fabrication de l'élément d'impression lui-même appartient plutôt au domaine de l'estampe, puisqu'il se rapproche très nettement de la gravure à l'eau-forte, le dessinateur travaillant la plaque de verre, préalablement préparée, avec une pointe. Delacroix était donc fondé à parler du cliché-verre comme d'une «gravure photographique» ou même d'une «eau-forte photographique», l'une et l'autre de ces deux techniques pouvant le revendiquer à part égale".Gravure ou photographie? : une curiosité artistique: le cliché-verre [texte imprimé] / Stéphanie Deschamps, Auteur . - [s.d.].
ISBN : 978-2-35340-014-0
Catalogue de l'exposition organisée par le musée des Beaux-Arts d'Arras dans le cadre de l'opération Feuille à Feuille.
Reflet d'une époque fascinée par la recherche de nouvelles techniques de reproductibilité des oeuvres, le cliché sur verre a séduit des peintres tels que Delacroix, Daubigny, Rousseau et Corot. Le catalogue propose de revisiter l'histoire de cette technique.
Langues : Français (fre)
Catégories : 9.1.3 Techniques d'imprimerie
9.1.7 Techniques photographiquesIndex. décimale : 22 110 Photographie Note de contenu : Nous restons aujourd'hui très dépendants, pour la description précise de cette nouvelle technique, aussi bien que pour les circonstances de sa naissance, de l'article de Germain Hédiard publié en 1903 dans la Gazette des Beaux-Arts. Celui-ci connaissait personnellement ou par leurs héritiers directs ceux qui, à Arras, avaient pour la première fois mis au point le cliché-verre, et l'avaient ensuite diffusé auprès des artistes avec lesquels ils étaient eux-mêmes en relation. Le peintre Constant Dutilleux, ami de Delacroix et de Corot, peintre et imprimeur-lithographe, qui résidait à Arras, un professeur de dessin à l'école du génie d'Arras, Léandre Grandguillaume, et un industriel, fabricant d'huile et également peintre amateur, Adalbert Cuvelier, furent de ceux-ci.
Ces deux derniers étaient passionnés par la photographie naissante, avec Charles Desavary, peintre et photographe qui devint par la suite le gendre de Dutilleux. «Voici en quoi consiste la chose elle-même», écrit Hédiard. « On prend une plaque de verre ou de glace sur laquelle on produit, non pas à l'aide de la chambre noire, mais à la main, un dessin par transparences et opacités, analogue à un négatif photographique, et l'on tire ensuite ce dessin sur papier sensible, exactement comme un cliché ordinaire. Si l'impression relève de la photographie, la fabrication de l'élément d'impression lui-même appartient plutôt au domaine de l'estampe, puisqu'il se rapproche très nettement de la gravure à l'eau-forte, le dessinateur travaillant la plaque de verre, préalablement préparée, avec une pointe. Delacroix était donc fondé à parler du cliché-verre comme d'une «gravure photographique» ou même d'une «eau-forte photographique», l'une et l'autre de ces deux techniques pouvant le revendiquer à part égale".Réservation
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