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L'archivage numérique à long terme / Françoise BANAT-BERGER
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8508 38 100 BAN livre Bibliothèque Fonds médias/presse Disponible Théophraste Renaudot (1586-1653) / Gérard Jubert
Titre : Théophraste Renaudot (1586-1653) : Père des journalistes et Médecin des pauvres Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard Jubert, Auteur Autre Editeur : Archives de France Année de publication : 2005 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7453-0970-9 Note générale : Ce corpus de 444 textes, inédits ou peu connus pour la plupart et conservés pour l'essentiel aux Archives nationales, nous permet de suivre l'itinéraire d'une des personnalités les plus originales et les plus attachantes du premier dix-septième siècle français: Théophraste Renaudot, né à Loudun, en Poitou, en 1586, mort au Louvre, en 1653.
Docteur en médecine à dix-neuf ans; médecin ordinaire du roi à vingt-cinq; commissaire général des pauvres du royaume (1618); fondateur du Bureau d'adresse (1628); père de la fameuse Gazette (1631); organisateur des célèbres Conférences hebdomadaires (1632); introducteur des monts-de-piété (1637); promoteur des Consultations charitables (1640); historiographe du roi (1646).
Un esprit novateur et ambitieux. Une vie foisonnante aux activités et aux curiosités multiples. Un destin et une ascension exceptionnels reposant d'abord sur les liens de clientèle qui l'unissent au cardinal de Richelieu, son tout puissant compatriote qui en fait le journaliste officiel aux ordres du pouvoir.
Théophraste Renaudot utilise à fond, jusqu'à s'y perdre, la carte du privilège, pour établir ses «innocentes inventions», au préjudice des solidarités corporatives et des différents corps, les Six Corps, les imprimeurs-libraires et les médecins parisiens en particulier. Ses idées modernes, sur la médication chimique notamment, lui aliènent en plus la Faculté de Paris, sclérosée dans un dogmatisme étroit et en pleine Querelle de l'antimoine, dont l'un des champions fut le caustique Guy Patin, son irréconciliable adversaire.
À la mort de Richelieu, en décembre 1642, tout l'édifice s'écroule. Quelques décennies avant ses illustres cadets, Théophraste Renaudot affronte, avec courage, les médecins de Molière et les plaideurs de Racine. Le Parlement qui poursuit de sa vindicte les anciennes créatures du cardinal lui donne le coup de grâce le 1er mars 1644.
Avec une constance et une combativité qui forcent l'admiration, il essaie de conserver ce qui lui reste et de retrouver ce qu'on lui a enlevé, en restant inébranlablement fidèle à son roi qui, reconnaissant de ses services, l'anoblit, ainsi que sa descendance, et lui accorde un logement au Louvre où il meurt le 25 octobre 1653.
Langues : Français (fre) Catégories : 1.1.2 Histoire de la presse écrite
1.1.4.1 Histoire du journalisme de presse écriteIndex. décimale : 37 300 Histoire de la presse Théophraste Renaudot (1586-1653) : Père des journalistes et Médecin des pauvres [texte imprimé] / Gérard Jubert, Auteur . - [S.l.] : Archives de France, 2005.
ISBN : 978-2-7453-0970-9
Ce corpus de 444 textes, inédits ou peu connus pour la plupart et conservés pour l'essentiel aux Archives nationales, nous permet de suivre l'itinéraire d'une des personnalités les plus originales et les plus attachantes du premier dix-septième siècle français: Théophraste Renaudot, né à Loudun, en Poitou, en 1586, mort au Louvre, en 1653.
Docteur en médecine à dix-neuf ans; médecin ordinaire du roi à vingt-cinq; commissaire général des pauvres du royaume (1618); fondateur du Bureau d'adresse (1628); père de la fameuse Gazette (1631); organisateur des célèbres Conférences hebdomadaires (1632); introducteur des monts-de-piété (1637); promoteur des Consultations charitables (1640); historiographe du roi (1646).
Un esprit novateur et ambitieux. Une vie foisonnante aux activités et aux curiosités multiples. Un destin et une ascension exceptionnels reposant d'abord sur les liens de clientèle qui l'unissent au cardinal de Richelieu, son tout puissant compatriote qui en fait le journaliste officiel aux ordres du pouvoir.
Théophraste Renaudot utilise à fond, jusqu'à s'y perdre, la carte du privilège, pour établir ses «innocentes inventions», au préjudice des solidarités corporatives et des différents corps, les Six Corps, les imprimeurs-libraires et les médecins parisiens en particulier. Ses idées modernes, sur la médication chimique notamment, lui aliènent en plus la Faculté de Paris, sclérosée dans un dogmatisme étroit et en pleine Querelle de l'antimoine, dont l'un des champions fut le caustique Guy Patin, son irréconciliable adversaire.
À la mort de Richelieu, en décembre 1642, tout l'édifice s'écroule. Quelques décennies avant ses illustres cadets, Théophraste Renaudot affronte, avec courage, les médecins de Molière et les plaideurs de Racine. Le Parlement qui poursuit de sa vindicte les anciennes créatures du cardinal lui donne le coup de grâce le 1er mars 1644.
Avec une constance et une combativité qui forcent l'admiration, il essaie de conserver ce qui lui reste et de retrouver ce qu'on lui a enlevé, en restant inébranlablement fidèle à son roi qui, reconnaissant de ses services, l'anoblit, ainsi que sa descendance, et lui accorde un logement au Louvre où il meurt le 25 octobre 1653.
Langues : Français (fre)
Catégories : 1.1.2 Histoire de la presse écrite
1.1.4.1 Histoire du journalisme de presse écriteIndex. décimale : 37 300 Histoire de la presse Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 9799 37 300 Histoire de la presse JUB livre Bibliothèque Fonds médias/presse Disponible